Rites égyptiens Eugène LEFEBURE

C’est en 1883 qu’Eugène Lefébure, à l’âge de quarante-trois ans, succéda à Gaston Maspero à la tête de l’Institut français d’archéologie orientale. L’Egypte est alors sous domination anglaise, mais elle n’empêche pas Lefébure, ami de Stéphane Mallarmé et poète lui-même, de travailler dans la Vallée des Rois où il copie les textes des tombes de Séthi Ier et de Ramsès VI. Pendant quatre années, Lefébure s’intéressera à ces textes difficiles et en tirera des informations essentielles pour la compréhension de la religion égyptienne. Dans son oeuvre d’égyptologue, un texte ressort : cette recherche intitulée Rites égyptiens, construction et protection des édifices, qui méritait d’être republiée, tant elle fourmille de détails passionnants, recueillis dans les textes égyptiens eux-mêmes. Ce thème n’ayant jamais été repris de manière systématique, le livre d’Eugène Lefébure apparaît donc comme un ouvrage de référence.