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G comme géométrie – Tome 1 et 2 : Tome 1 Jean-Pierre Bayard

35.00

L’harmonie est la résultante des forces équilibrantes de la nature. Celle-ci procède par un environnement logique, avec des rapports constants entre ses éléments. Dans les civilisations aborigènes l’observation de l’homme avec son émotion intérieure cherche à reconstituer une vision profonde d’une réalité sensible. L’oeuvre créée par l’homme tient compte à la fois de son observation directe et également d’un désir inconscient, d’une temporalité ineffable. L’être conscient cherche à percer l’incompréhensible, l’inaccessible. Dans une reconstitution à partir d’éléments naturels, il mêle à son imaginaire l’essence invisible d’une trame incorporelle, visant à la notion du Beau, impénétrable. Ce constant émerveillement le projette hors de notre temps terrestre, peut-être un accès vers l’éternité. Cet être se place sur le chemin de la Connaissance grâce à l’illumination de son entité. Puisant aux sources naturelles de la vie, à l’origine de la perception, il participe à la symphonie sacrée en cherchant à rendre intelligible ou à reconstituer la loi éternelle. Il domine son entourage qui se laisse vivre et refuse l’effort de chercher, de comprendre, d’observer ces lois naturelles qui sont cependant celles de sa vie. Il faut savoir voir. L’ordre maçonnique que nous connaissons et pratiquons dans une pensée spirituelle, humaniste, héritière de l’activité manuelle, honore le travail. Par ses rites, elle transmet cet esprit de recherche initiatique. Elle puise dans ce vaste ensemble conçu à la naissance du monde ou tout au moins au début de l’organisation sociale qui s’est inspirée des forces vives de la nature, des valeurs éternelles et sacrées.

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